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LE NOUVEAU BRUCE ARRIVE

Un bateau à vapeur fut récemment construit de force suffisante pour tenir tête aux difficultés des glaces durant la saison d’hiver sur le golfe. Il est difficile de garder le service de Port aux Basques à North Sydney ouvert durant l’hiver à cause de la densité de la glace. La distance à traverser est d’environ 100 miles et l’effort pour un navire à la garder ouverte était loin d’être facile.  Après le naufrage du Bruce, la Reid Company a voulu en faire construire un nouveau aussitôt que possible. La firme a donc commandé la construction d’un navire pour lequel aucune dépense ne serait ménagée.

Les difficultés avec la glace du golfe étaient trop bien connues et la firme s’est rendue compte que le navire qui ferait cette route devrait être construit aussi fort que possible. Le dernier Bruce avait fidèlement exécuté son travail mais, avait une certaine petite faiblesse à laquelle on pouvait remédier et, se basant sur leur expérience passée, la Reid Company a soumis sa commande aux messieurs Napier et Miller Limited de Old Kilpatrick en Écosse. On a fait comprendre aux constructeurs que le navire était requis pour l’année à venir (1912) et donc, que les travaux devraient être faits aussi rapidement que possible.

Les constructeurs avaient les plans d’un navire qui serait le plus fort et le plus durable au monde où rien ne serait laissé inachevé qui le pourrait le laisser inférieur en tant que combattant de glace. Les ordres de la compagnie ont été fidèlement obéis et le navire qui est entré au port ce matin est celui qu’on s’attend qui fera des victoires contre les glaces du golfe.

À 8h00, le Bruce est arrivé et, attaché au quai, était le centre de l’attention et, des centaines de gens l’ont regardé. Aux yeux de l’observateur insouciant, c’était l’image d’un navire moderne et actuel. Sa construction extérieure indiquait pleinement pourquoi il fut bâti; de l’avant à l’arrière, on voyait les immenses plaques d’acier qui entouraient une véritable résidence luxueuse. Des expressions d’admiration [sic] pouvaient être entendues de la part de tous mais, elles étaient encore plus nombreuses de la part de ceux qui ont eu la chance d’en visiter l’intérieur et de voir son style et sa finition à jour.

Immédiatement à son arrive, un reporteur du HERALD est monté à bord et fut gentiment offert une visite du navire. La description adéquate de ce navire nécessite plus d’espace que nous ne pouvons lui dédier parce que le visiteur est presque abasourdi par sa décoration splendide.

SON VOYAGE

Hier, on a beaucoup parlé du Bruce parce qu’on avait entendu dire qu’il arriverait d’un instant à l’autre. Il était parti de Grennock à 15h00 lundi et on pensait que six jours étaient suffisants pour qu’il atteigne la côte. Un message radio était attendu impatiemment et, à 17h00, le premier message fut reçu, comme suit :

« Le S.S. Bruce à 130 miles de Cape Race. »

En recevant ceci, M R.G. Reid a demandé au capitaine Spracklin de lui indiquer son emplacement. À 18h20, cette réponse fut reçue :

« Le S.S Bruce à 120 miles à l’E.S.E de Cape Spear. Gros vents du N.O.N. Glace. Tout va bien.

« GEO. SPRACKLIN »

Moins d’une heure plus tard, le capitaine a envoyé un message pour dire qu’il s’attendait d’arriver à 10h ce matin, mais il a devancé ses attentes par deux heures puisque c’est à 8h qu’il est entré sur les lieux de la Reid Company et, on a vite appris les détails de son voyage. Il est parti de Glasgow à 15h, lundi et, est arrivé en un temps record de 6 jours et 17 heures. Le vieux Bruce avait couvert la même distance en 6 jours et 9 heures mais les conditions et la saison avaient été différentes, étant venu en octobre. Le capitaine et son équipage n’ont que du bon à dire à son propos. Presque immédiatement après leur départ, ils ont eu du mauvais temps mais, le navire a très bien tenu. Par moment, sa vitesse moyenne était de 15 nœuds l’heure mais, puisque son moteur était neuf, ils ont dû ralentir occasionnellement. En approchant de la côte, ils ont rencontré de la glace mais, le navire a continué à un bon rythme à travers. Samedi soir, ils ont rencontrés des vents violents et, étant dans le milieu de la mer, le navire s’est bien fait baigné et son apparence glacée ce matin est l’évidence de la tempête qu’il a dû traverser. Les passagers suivants sont arrivés à bord : Hon. M.P. Cashin, Dr Paterson et W.S. Monroe…

The Evening Herald

Le 12 février 1912

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