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Newhook, maître constructeur naval

Par N.C. Crewe

Agent de recherche, Archives de Terre-Neuve, St John’s

(1) Général

La famille Newhook est la meilleure famille de constructeurs navals dans l’histoire de Terre-Neuve.

Dans cette monographie sont listés les sept que j’ai établi comme étant des « maîtres constructeurs navals » en me basant sur soit de sérieuses traditions ou des rapports écrits ou les deux.

Il y avait évidemment une commission à la chambre des communes en 1858 sur la construction navale locale. Dans sa parution du 25 janvier 1858, « The Patriot, » un journal de St John’s, rapporte l’évidence présentée à la commission par l’Hon. John Munn, marchand et propriétaire de navire de Harbour Grace, terminant avec cette phrase : « … aucun pays ne peut offrir une telle démonstration de génie et de talent inné, comme l’ont déjà fait dans la science de construction navale Kearney’s, Stevensons, Newhooks, Curtises, Pittmans, etc. »

(2) Introduction

Quand j’étais un jeune garçon à Elliston, dans la baie Trinity, la bonne veille femme de la place était Mme Robert Tilly. Son mari, le premier marchand d’approvisionnement résident, était mort aussi tôt que 1872. Je me rappelle qu’elle m’ait parlé environ trois fois; j’étais même venu à savoir qu’elle avait l’habitude de dire trois choses à propos d’elle-même. Premièrement, elle était née à New Harbour dans la baie Trinity au nom de Catherine Newhook; deuxièmement, que son père et son grand-père avaient tous deux été constructeurs navals à Terre-Neuve; troisièmement, que son grand-père paternel était français.

Mme Tilly est décédée en 1912 à l’âge de 88 ans et je suis allé à ses funérailles. Le vicaire officiant né anglais a dit, dans un cours discours, que son âme était maintenant au paradis. Cette affirmation doctrinale était sérieusement questionnée par mon père adoptif et son confrère salutiste, Bobby Hobbs. Ils étaient d’avis que l’ecclésiastique aurait dû dire au Ciel et non au Paradis, qui est leur inconnu comme pays éternel.

En 1928, j’ai marié sa petite-fille. Depuis ce temps, je rassemble des données sur la lignée des Newhook, pour dresser l’arbre généalogique de mon épouse et de nos enfants. Je pense maintenant avoir, en fichier ou en mémoire, plus d’information à propos des Newhook, depuis leur origine dans cette province jusqu’au temps présent, que personne d’autre en vie aujourd’hui et, que personne d’autre au cours des derniers soixante-dix ans.

Lors de ma recherche, j’ai établi contact avec plusieurs Newhook assez âgés mais, tous de générations plus jeunes que celle de Mme Tilly.

(3) Charles Newhook (le premier), 1752-99

Je l’appelle l’Ancètre Charles Newhook (premier), puisqu’il est l’immigrant duquel tous les Newhook suivants à Terre-Neuve sont descendus et également pour le distinguer des autres dénommés Charles. Il fut amené depuis l’Europe jusqu’à Terre-Neuve autour de 1777, par la firme commerçante de Benjamin Lester, pour qu’il soit son maître constructeur naval à Trinity dans la baie Trinity. Le révérend George Lester-Garland, d’Angleterre, m’a dit qu’on fait mention de Newhook dans les registres de lettres survivants des Lester du 18e siècle. Il était jeune quand il est venu s’établir au registre d’église de Trinity et, il a dû amener sa femme avec lui puisque le registre de l’église de Trinity n’a pas d’article pour son mariage. Le nom de jeune fille de sa femme est inconnu aujourd’hui. Il était le grand-père de Mme Robert Tilly.

Ce Charles Newhook (premier) était d’origine française mais, s’il est né en France ou non nous est inconnu. Mais j’ai tendance à penser qu’il est né Anglais avec des origines françaises. Ce serait bien inhabituel pour une firme de Terre-Neuve d’envoyer quelqu’un, soit comme jeune pêcheur ou comme marchand, qui n’est ni Anglais ni Irlandais.

À Trinity, ou ailleurs dans la baie, lui sont nés, d’après les écrits, huit enfants entre 1778 et 1799, six fils et deux filles.

Des ses fils, trois sont devenus maîtres constructeurs navals dans la baie Trinity, Charles (II), William et James. De ces trois, les deux plus âgés, Charles et William, étaient assez âgés lors de la mort de leur père pour avoir reçu une formation en construction de sa part.

Si Charles Newhook (premier) habitait et travaillait à Trinity continuellement ou s’il y hivernait occasionnellement, pour la coupe de bois et la construction navale, à New Harbour ou ailleurs dans la baie, n’est pas connu aujourd’hui. Le registre de baptêmes Anglican de Trinity, dans lequel sont enregistré chacun de ses enfants rapporte « Baie Trinity » comme lieu de naissance pour les premiers et Trinity pour les autres. Mais on ne doit pas penser que par « Baie Trinity » cela veut dire que ces enfants ne sont pas nés à Trinity parce que souvent ce terme était utilisé par les agents registrant pour inclure Trinity et d’autres coins de la vaste paroisse. Pour ma part, je suppose que tous les huit sont nés à Trinity et que Charles Newhook (premier) n’habitait et ne travaillait seulement que là.

Charles newhook (premier) est mort à Trinity relativement jeune. L’épitaphe sur sa pierre tombale dans la cours de l’église St Paul, se lit comme suit : « En mémoire de Charles Newhook qui a quitté cette vie le 18 novembre 1799, à l’âge de 47 ans. Également de sa fille, Sarah Newhook, qui a quitté cette vie le 7 novembre 1798, à l’âge de 2 ans et 9 mois. »

Autour de l’an 1800, la firme Lester fut héritée en nom par la firme Garland, sur les mêmes lieux à Trinity, un Garland ayant marié une fille de Benjamin Lester, le fondateur. Les lieux sont aujourd’hui appartenus par la famille Ryan.

Aucun nom, ou autres détails, ne survivent, soit en traditions ou par écrit, qui me sont disponibles des navires que Charles Newhook (premier) a dû construire ou réparer à Trinity ou ailleurs au cours de plus de vingt ans de travail.

(4) Charles Newhook (II), 1778-1839

Né à « Baie Trinity », admettons Trinity, en 1778, le plus âgé des enfants de Charles Newhook (premier).

Cet homme a probablement remplacé son père en tant que maître constructeur à Trinity pour la firme Garland, soit immédiatement après la mort de son père en 1799 ou après quelques année. Il a marié sa première épouse, née Catherine Newell, de Trinity, à cet endroit en 1804.

Autour de 1806, il est déménagé à New Harbour, où il résidait, en tant que maître constructeur naval pour la firme Garland et habitant vedette jusqu’environ 1832, quand (avec sa deuxième femme) il est retourné à Trinity, pour être à nouveau maître constructeur pour Garland là.

Il eut quatre enfants de son premier mariage, un nommé Charles Newell Newhook, né à New Harbour en 1806.

Les pages 155-6 du « Methodist Magazine », Londres, février 1819, ont paru un long extrait du journal du révérend William Ellis, ministre méthodiste à Trinity à l’époque, décrivant ses visites missionnaires à divers endroits dans la baie en 1817. M Ellis rapporte qu’à l’arrivée du bateau de M Garland à New Harbour, sur lequel il avait fait son voyage depuis Trinity, «…nous avons étés rencontré au port par M Newhook, dans son bateau de plaisance et, conduit à sa maison, où nous nous sommes amusés avec nos hôtes bien hospitaliers. En 1815 les habitants ont construit une belle petite église… »

À cette époque, Charles Newhook (II) était veuf. Sa grande maison plâtrée se trouvait près du milieu de la rive sud de New Harbour, opposée à la maison présente de M Robert Walter Ellis Newhook, son arrière petit-fils.

L’église y est restée pendant plusieurs années, prédécesseur de l’église d’aujourd’hui. Son tableau d’affiche est préservé dans le musée de la cathédrale anglicane à St John’s. La partie du bout qui portait l’inscription « Charles Newhook, architecte » est brisée et perdue. Il y a quelques années, j’ai vu une photographie du tableau, finissant avec ces trois mots qui indiquaient que Charles Newhook (II) fut le concepteur de l’église et, sans doute le maître charpentier.

Dans l’entrée numéro 253, aux archives de Terre-Neuve, il y a un manuscrit « Liste de tous les navires vus dans le port de Trinity », entre le 4 février 1835 et le 17 décembre 1841, par Robert Bayley, vérificateur de navigation. Il y a cinq navire, construits ou re-construits à Trinity avec le nom C. Newhook comme le re-constructeur pour un, le Cutter Bee, de 40 tonnes et celui de C. Newhook Senior comme constructeur de trois nouveaux bricks et une goélette, nommés George Robinson, Garland, Vistoria et Dart, permis par la firme Garland et de taille moyenne de 146 tonnes.

Les précédents C. Newhook et C. Newhook Senior sont évidemment Charles Newhood (II)

Dans un certain journal de St John’s le 8 novembre 1907, probablement « The Evening Herald,» il y a un long article, de toute évidence écrit en 1893 lorsque le narrateur, le capitaine Andrews, avait quatre-vingt sept ans et, maintenant en réimpression, intitulé « Biographie du capitaine Henry Andrews de Port de Grace. » Il était un maître de chasse au phoque réputé et a vécu pendant quelques années à Trinity jusqu’environ 1835. Le paragraphe 5 indique : « L’année suivante, 1830, je suis allé aux glaces à bord d’un brick appelé le Beaver, bâti à New Harbour par John Newhook, un poids de 150 tonnes… »

Mais, il n’y avait pas de John Newhook comme maître constructeur au cours de ou avant 1830 et le nom mentionné ci-haut est une erreur, dans la mémoire d’Andrews, et ça devait être Charles Newhook (II) ou William Newhook (Trinity).

Charles Newhook (II) était à St John’s au printemps 1839, lorsqu’il est tombé du mât d’un navire et fut tué. « The Times, » un journal de la ville, dans sa parution du 15 mai 1839, a la nouvelle suivante :

« Décédé. À cet endroit, lundi dernier, d’une commotion cérébrale occasionnée par une chute accidentelle alors qu’il exécutait une tâche dans le cadre de sa profession, M Charles Newhook, âgé de 65 ans, maître constructeur naval à Trinity pendant plus de 30 ans et, voisin de Monsseigneur John Garland et cie. M Newhook était un homme des plus habile, actif et persévérant et sa mort est sincèrement regrettée par tous ceux qui ont eu le plaisir de sa connaissance. »

La parution du 14 mai 1839 de « The Royal Gazette, » rapporte la mort encore plus précisément :

« Au cours de l’après-midi hier, le coroner fut appelé pour enquêter sur le corps de M Charles Newhook Senior, de Trinity, qui fut accidentellement tué en tombant du mât d’un navire naufragé sur la rive sud de ce port; un verdict à cet effet fut retourné par le jury. Le défunt M Newhook était bien connu et très respecté au sein de cette communauté et dans la baie Trinity.

Il n’avait en fait seulement que soixante et un ans et, fut enterré dans le cimetière anglican à Trinity.

Aucun noms ni détails ne me sont connus des autres navires que Charles Newhook (II) a construit ou réparé.

(5) Charles Newell Newhook (III), 1806-71

Né à New Harbour en 1806, fils aîné de Charles Newhook (II). Il a dû recevoir son éducation à Trinity ou à Harbour Grace ou à tout autre endroit qui avait une meilleure école qu’il n’y avait à New Harbour. Il écrivait très bien et pendant plusieurs années, jusqu’à sa mort, fut juge de paix, et l’habitant de tête à New Harbour. J’ai l’impression qu’il était le mieux éduqué de toute la lignée Newhook à Terre-Neuve jusqu’à l’émergence de son petit-neveu, le défunt Dr William H. Newhook M.D., qui est décédé à Whitebourne autour de 1963.

Autour de 1830, Mlle Sarah Lander, fille du défunt capitaine Thomas Wise Lander est arrivée de Poole, en Angleterre pour visiter sa mère qui s’était remariée, à l’époque Mme William David Cross, à Trinity. Une diseuse de bonne aventure avait dit à la jeune femme que le premier homme qu’elle rencontrerait à Trinity la marierait. Et, ça n’a pas manqué, Charles Newell Newhook (III) fut le premier à l’aider à descendre du navire à Trinity et, en 1831 ils s’y sont mariés, où est né leur premier enfant l’année suivante.

Ensuite, il est déménagé de Trinity à New Harbour, où il a remplacé son père en tant que maître constructeur naval, vraisemblablement pour la firme Garland ou son successeur en affaires, et son père est retourné à Trinity.

À New Harbour, Charles Newell Newhook (III) a emménagé dans la maison plâtrée et, quelques uns de ses quinze enfants y sont nés. Mais, autour de 1845, il a acheté, du propriétaire à l’époque, la grande maison que la firme Garland avait construit en tant que résidence pour leurs agents, ainsi que le vaste terrain et les locaux, sur ce qui est maintenant nommé Newhook’s Point. Cette maison fut occupée, à ma mémoire, par son fils, maître de poste John Newhook, que j’ai rencontré pour la première fois là un dimanche en 1928; elle fut démolie par sa dernière propriétaire, la fille de John, autour de 1958.

Charles Newell Newhook (III) était à la fois maître constructeur naval et marchand, ou agent de marchand, pendant sa vie à New Harbour. Phillip Tocque parle de lui, à la page 138 de son livre « Newfoundland as it was and as it is in 1877 » (Terre-Neuve comme elle l’était et comme elle l’est en 1877) comme étant un « marchand et constructeur naval. » Son petit-fils, M Robert F. Newhook, de 29 Amherst Heights, à St John’s, me dit qu’il avait un lien à New Harbour avec la firme à Charles Fox Bennett et Cie de St John’s.

L’archidiacre Edward Wix, dans son livre « Six Months of a Newfoundland Missionary’s Journal » (Six mois du journal d’un missionnaire à Terre-Neuve) se rappelle à la page 18, première édition, qu’il avait marché de Spaniard’s Bay jusqu’à la baie Trinity en une journée en février 1835. Il continue par dire, « …par 19h30, j’avais rejoint la maison de M Charles Newhook Junior de New Harbour, un défunt paroissien digne du révérend William Bullock à l’église St Paul à Trinity, de qui le père est d’origine française Huguenot. » Ce Charles Newhook junior était Charles Newell Newhook (III) et son père, qui habitait à l’époque à Trinity, était Charles Newhook (II)

À la page 82 du premier volume de son livre « Excursions in and about Newfoundland » (Excursions à et autour de Terre-Neuve,) John B. Jukes raconte que le petit ketch à bord duquel il voyageait s’est ancré à New Harbour le 17 juillet 1839 et que le jour suivant « … M Newhook de New Harbour nous a traité très gentiment et nous a reconduit le matin… » Cet homme était Charles Newell Newhook (III).

Une lettre écrite de New Harbour et signée Un Promeneur, dans « The Patriot, » un journal de St John’s, le 8 octobre 1853 parle de Charles Newell Newhook (III) comme suit : « …Ce n’est seulement que juste de dire de M Newhook qu’il est un double honneur et mérite doublement de crédit pour ce petit village, un homme justement respecté et estimé par tous ceux qui le connaissent. M Newhook est le père de douze enfants et je doute qu’une famille de formation morale plus exemplaire soit trouvable à l’intérieur de notre pays… »

Dans une nécrologie de John Newhook (maître de poste à son New Harbour natal et dernier fils survivant de Charles Newell Newhook), dans le « Evening Telegram » de St John’s le 12 décembre 1934, H.F. Shortis écrit en partie ce qui suit : « Charles Newhook a construit le brick Charles pour C.F. Bennett et Cie., de St John’s. Il a quitté St John’s à 16h un vendredi soir en 1834 et le dimanche suivant, Mme C.F. Bennett assistait à l’office divin matinal dans la cathédrale de Bristol. Il y a plusieurs autres navires bâtis par les Newhooks qui étaient réputés pour leurs grandes qualités de navigation. » Mme Bennett était évidemment une passagère lors de cette courte traversée.

Une colonne d’une page dans un vieux journal de St John’s intitulé « Memorable Springs and other Information, Seal Fishery » (Printemps mémorables et autre information, chasse au phoque), a ceci à dire concernant l’année 1833 : « Célébrée pour la perte de la goélette Union, le capitaine Jno. Delaney et un équipage choisi de 28 hommes de Trinity; construite par Charles Newhook de New Harbour pour Jno. B. Garland, marchand; chavirée alors qu’elle était sous voiles à pleine vitesse. Le 23 avril, les goélette Active et Avon ont pris à bord certains de ses phoques et l’ont remorqué pendant deux jours mais ont dû la laisser aller. »

Le constructeur mentionné du Charles et de l’Union était, je suppose, Charles Newell Newhook (III) malgré qu’il aurait pu être Charles Newhook (II).

Lawrence O’Brien, marchand de St John’s, annonça dans « The Public Ledger » du 8 décembre 1840 ce qui suit : « À vendre un nouveau brick (pas encore enregistré) d’environ 150 tonnes, construit à Baie Trinity des meilleurs matériaux, par ce constructeur naval établi, M Newhook et sous inspection des propriétaires; ayant des CROCS TRAVERSIERS supplémentaires et des ATTACHES, des POUTRES etc. et est d’une description supérieure, ayant été commandé pour la chasse aux phoque et le commerce général du pays; fut mis à l’eau en juin dernier et est présentement amarré au quai de l’abonné (annonceur). »

Le constructeur mentionné de ce brick était, j’imagine, Charles Newhook (III), malgré que ça aurait pu être l’un de ses deux oncles, William Newhook (Trinity) et James Newhook (Norman’s Cove), pour qui, voir plus bas.

Charles Newell Newhook (III) est mort à New Harbour en 1871 et son corps fut apporté l’autre bord de la baie à Trinity pour un enterrement dans le tombeau familial du cimetière anglican.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce Charles Newell Newhook (III).

(5) Charles Newhook (IV), 1834-1915

Né à New Harbour en 1834, deuxième fils à Charles Newell Newhook (III), décédé là en 1915. Il a appris le métier de constructeur naval dans sa place d’origine, en grande partie avec le demi-frère de son père, Robert Penny Newhook (voir plus bas).

Charles Newhook (IV) fut le plus récent des maîtres constructeurs Newhook à temps plein à Terre-Neuve. Il pratiquait dans le bassin de construction des Newhook à Cat Cove, à new Harbour.

Son fils, M Robert Frederick Newhook (78) de 29 Amherst Heights à St John’s me conte que lorsqu’il était un jeune garçon, son père avait, année après année, de un à trois navires à sa charge pour réparations. Il se souvient du nom de cinq d’entre eux, appartenant à la firme marchande Rorke de Carbonear, c'est-à-dire, Jessie, Margaret, Orion, L. and S. et, Sophia. Il a un certificat, écrit et signé par son père, prouvant que ce dernier avait reconstruit et agrandi la goélette Flying Arrow en 1884 pour George C. Crosby de Brigus. Charles Newhook (IV) a également construit à New Harbour la goélette Shamrock pour la firme Rorke; elle fut brûlée à Emily Harbour au Labrador alors qu’on y chargeait du poisson. Une autre goélette qu’il a reconstruite fut Czar, plus tard perdue sur le Funk.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce Charles Newell Newhook (IV).

(6) John Newhook (maître de poste), 1852-1934

Né à New Harbour en 1852, l’un des plus jeunes fils de Charles Newell Newhook (III), il y est mort en 1934. Il a hérité de la vielle demeure familiale et du vaste terrain sur Newhook’s Point.

Alors qu’il fut marchand pour la majorité de sa vie et qu’il a remplacé son frère aîné comme maître de poste, il m’a dit qu’il avait été maître constructeur d’une goélette à Newhook’s Point, ce qui m’a récemment été confirmé par son beau-fils, M Reginald Woodman.

(7) Deuxième mariage, 1820

En 1820, Charles Newhook (II) a marié à Carbonear, sa deuxième femme, Mlle Martha Penny de cet endroit (registre méthodiste de Carbonear). Évidemment, l’époux anglican a dû partager les doutes de l’époque de la compétence d’un ministre méthodiste à performer des mariages, puisque le couple s’est remarié l’année suivante par le rite anglican (registre anglican de Trinity)

Deux des trois fils de ce mariage, Robert Penny Newhook et Jonas N. Newhook, sont devenus d’importants maîtres constructeurs navals. Ils étaient assez vieux au moment de la mort accidentelle de leur père en 1839 pour avoir reçu une certaine formation de sa part.

(8) Robert Penny Newhook, 1821

Né à New Harbour en 1821, enfant aîné du deuxième mariage de Charles Newhook (II). Il se maria deux fois, sa seconde femme étant Elizabeth Thorne de New Harbour et il a eu des enfants des deux mariages.

Durant sa vie adulte, on sait qu’il a habité à New Harbour, Trinity, Carbonear, New Perlican, Harbour Grace et peut-être aussi à Bay Roberts. Harbour Grace, est où il a demeuré le plus longtemps; il y était établi en 1864 et ce fut très probablement sa demeure permanente après cette date. Il a aussi travaillé à la construction navale au Connecticut, É-U. et à Retchibucto, au Nouveau Brunswick. Son petit-fils, M John Peddle de Harbour Grace dit qu’il avait l’habitude de voyager, en travaillant à son métier et qu’il a passé au moins un an à White Bay.

Dans la nécrologie en 1934 du maître de postes John Newhook citée dans la section (5) plus haut, H.F. Shirtis affirme que la baie Trinity avait été célèbre pour la construction navale pendant plus de 200 ans (une exagération de temps je crois), et qu’aucuns des endroits de la baie n’allait voir à New Harbour lorsqu’ils avaient besoin de bons navires supplémentaires partant pour l’étranger. Il mentionne la barque Queen, comme battant tous les compétiteurs lors de voyages étrangers.

J’ai une peinture encadrée de cette barque, évidemment basée sur une plus vielle photographie. Il y a une carte imprimée à l’intérieur du cadre sur laquelle c’est: « Barque Queen, 240 tonnes, construite à New Harbour, Baie Trinity, 1856, Robert Newhook, maître constructeur naval. » Elle fut construite pour la firme de Punton et Munn de Harbour Grace. Shortis dit également que la Queen est mentionnée dans un vieux rapport comme ayant fait deux voyages depuis Harbour Grace jusqu’au Brésil en vingt jours (chaque voyage). Il dit aussi que le premier voyage de la Queen fut à Liverpoole, en Angleterre et qu’il y avait à bord plusieurs passagers, incluant le frère du maître de poste John (qui, on m’apprend, était Thomas Lander Newhook).

Un article anonyme intitulé « The Old Ships » (Les anciens navires) dans le « Daily News » de St John’s le 31 janvier 1959 affirme que le Queen a fait le voyage en 1858 entre Liverpoole, en Angleterre et Harbour Grace, en dix jours.

Robert Penny Newhook a construit à Harbour Grace le brick Maggie. « The Newfoundlander, » un journal de St John’s, dans sa parution du 21 janvier 1867 a réimprimé la nouvelle suivante qui provenait du « Standard » de Harbour Grace :

« La mise à l’eau d’un nouveau et très joli brick s’est déroulée hier au chantier de W.J.S. Donnelly, Esq… parmi les exclamation de la foule assemblée et la musique de l’orchestre de l’association de bienfaisance… Il a été nommé Maggie par l’épouse du propriétaire, M Donnelly. Le Maggie est un beau modèle de brick et est substantiellement construit, cuivré avec des fixations en cuivre et est destiné au commerce étranger. Son constructeur, M Robert Newhook, est favorablement connu dans l’industrie en tant que maître constructeur de certains des meilleurs et plus rapides voiliers de l’île et, nous sommes confiants que celui-ci est égal sinon supérieur à tous ceux qu’il a construit à jour… » Le modèle du constructeur du Maggie est maintenant en exposition au musée de Terre-Neuve. Il fut perdu ainsi que tous ceux à bord sur la Méditerranée en 1868.

Le révérend Arthur Pittman, natif de New Perlican dans la baie Trinity, a écrit un article à propos de cet endroit dans « The Newfoundland Quarterly » en décembre 1935, alors qu’il avait environ 75 ans; on y trouve cette phrase : « Je peux me souvenir que la firme de Bemister et Cie avait deux brigantines qui se faisaient réparer par Robert Newhook à New Harbour. »

L’article de W.A. Munn dans « The Newfoundland Quarterly » à l’automne 1937 dit par erreur que Charles Newhook avait été le constructeur du Queen, à la page 24.

Sur une liste de navires construits à Terre-Neuve, annexée au journal de la Chambre des Communes (ou du conseil législatif) autour de 1865, il y a une goélette construite à Bay Roberts avec Robert P. Newhook comme constructeur.

À part le Queen et le Maggie, M Peddle se souvient que son grand-père avait construit un navire à Carbonear, vraisemblablement pour la firme Rorke qui s’y trouvait. Il est mort soudainement alors qu’il marchait de Bay Roberts à Harbour Grace, où il bâtissait ou réparait un navire. Il fut enterré à Harbour Grace.

Dans ma monographie Slade publiée dans le « Evening Telegram » de St John’s en 1963 (29 août, page 20), il y a de une entente de servants de mentionnée, faite à Trinity en 1841, dans laquelle Robert P (-enny) Newhook convient de servir la firme Slade en tant que « dockman » c'est-à-dire constructeur naval; il avait environ vingt ans à l’époque.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce Robert Penny Newhook.

(9) Jonas N. Newhook, 1823-1901

Né à New Harbour en 1823, deuxième enfant du deuxième mariage de Charles Newhook (II). Il a marié Rachel Knight de St John’s. Tôt au cours de sa vie adulte, il s’est installé à Jackson’s Cove, dans Green Bay, où il fut maître constructeur naval et où il est décédé et enterré en 1901. Son petit-fils, M Chesley Ralph Newhook, de cet endroit ne se souvient du nom d’un seul navire qu’il a construit, le Fleetwing.

Dans son autobiographie salée « When Ships were Ships » (Quand les navires étaient des navires), le capitaine William Morris Barnes, né à St John’s en 1850, parle, à la page 9, de la construction de ce navire pour la firme familiale de marchands approvisionnant et de propriétaires de navires et, parle également de son premier voyage à l’étranger. Il écrit, « …cette jolie barque, la Fleetwing… était la plus vite chose à naviguer l’eau salée à jour. Elle fut construite à un endroit appelé Green Bay, par un homme du nom de Newhook; il était un charpentier habile… » Lors de son premier voyage, Barnes écrit, « Le Fleetwing est parti pour le Brésil et s’est rendu très rapidement, trente-deux jours de St John’s à Pernembuco… le capitaine a dit qu’il n’a rien vu de tout le voyage qu’il n’a pas pu rejoindre et dépasser et rien ne l’a jamais dépassé non plus. »

Dans son article « Tempêtes et navires, » page 270, du premier volume du « Book of Newfoundland » (livre de Terre-Neuve) de Smallwood, le capitaine John P. Horwood écrit, « La barque Fleetwing, 249 tonnes, fut construite à Green Bay par Jonas Newhook et lancée en 1856… on dit qu’elle a fait trois voyages de Harbour Grace à Pernembuco en vingt-et-un jour chaque passage. Un passage moyen serait d’environ trente jours.

Monseigneur J.B. Barnes et Cie, la firme familiale du capitaine Barnes, annonçait cinq navires à vendre par encan dans « The Telegraph » de St John’s le 22 septembre 1858. L’annonce décrit ces navires ainsi : « La barque bien connue Fleetwing, 248 tonnes, cuivrée du haut jusqu’aux bouts, solidement construite, charpente de genièvre, les œuvres mortes, les lisses et les planches de revêtement en chêne blanc Baltimore, le renforcement de carène en chêne blanc et en greenheart Demerara, avec des goupilles en greenheart. Le navire passera le plus sévère des contrôles et est, sans exception, le plus rapide des navires de la profession. »

Il fut appartenu par la suite par Punton et Munn et dans les nouvelles du « The Star » de Harbour Grace, le 10 décembre 1872, on pouvait lire : « La barque Fleetwing de Messeigneurs Punton et Munn est arrivée ici hier de New York. Ce beau navire, maintenant sous le commandement du capitaine James Pike a fait le passage en six jours et quatre heures; d’après nous, le temps record le plus vite par tout voilier de là à ici. Le capitaine Pike a fait de très rapides voyages dernièrement. »

Dans la nécrologie de 1934 citée dans la section (5) plus haut, Shortis dit que les Newhooks avaient aussi construit le Tasso pour la firme de Stabb, Row et Holmwood à St John’s, le grand rival du Rothesay, la barque à Kearney (voulant dire que Kearney l’avait construite).

Dans son livre « Sea Stories from Newfoundland » (Histoires de la mer de Terre-Neuve), Michael F Harrington consacre la majorité d’un chapitre à une course coude à coude entre le Rothesay et le Tasso depuis Demerara, en Guyane Anglaise jusqu’à Cape Spear, à Terre-Neuve. Les deux barques ont quitté Demerara le même jour. Le quatorzième jour, le 27 août, le Tasso a aperçu Cape Race et peu après, a vu un autre navire tout près qui s’est révélé être le Rothesay, qui a gagné la course jusqu’à Cape Spear par quelques minutes à peine. L’auteur dit que le Tasso avait environ trois ans à l’époque, étant « le couronnement de l’ouvrage de Jonas Newhook, de New Harbour. » Ce dernier est, bien sur, Jonas N. Newhook qui a, de toute évidence, construit le Tasso dans son village natif avant de déménager à Jackson’s Cove, au nord.

Le capitaine Barnes écrit également qu’il n’y a seulement eu qu’une barque à « jamais faire quelque chose avec le Fleetwing, » et que c’était le Tasso. Il continue par dire que le capitaine du Tasso avait dit qu’il n’était battable seulement que par le Fleetwing.

Pour résumer, le crédit pour avoir produit ces deux chefs d’œuvres de construction navale, le Fleetwing et le Tasso, appartient à Jonas N. Newhook de Jackson’s Cove.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce Jonas N. Newhook.

(10) William Newhook (Trinity), 1782

Né à « Trinity Bay », on suppose à Trinity, en 1782, deuxième enfant de Charles Newhook (premier). Il a marié Marty McGrath de Trinity en 1808. Pour le différencier, j’appose le mot Trinity à son nom puisqu’il est le seul fils de Charles Newhook (premier) à passer presque toute sa vie adulte à cet endroit. Son premier enfant est né à New Harbour en 1809, où il a dû habiter quelques temps.

J’ai une entente de servant, faite à Trinity en 1819 dans laquelle William Newhook (Trinity) accepte de servir Robert Slade, marchand là, pendant un an en tant que maître constructeur naval, pour le salaire de cinquante livres pour la durée du contrat, en plus d’une liste de provisions mensuelles.

Dans la « liste de navires vus » à Bayley, citée dans la section (4), il y a un brick de listé, le Black Prince, 132 tonnes, construit à Trinity en 1841 avec le nom de Wm. Newhook comme constructeur.

Dans l’entrée numéro 253 aux archives de Terre-Neuve, il y a un manuscrit « Liste des servants de M Robert Slade à Trinity, automne 1811 » à l’intérieur duquel William Newhook est listé comme maître constructeur naval entre octobre 1811 et mai 1812, au salaire de 110 shillings par mois.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce William Newhook (Trinity)

(11) William Newhook (Catalina), 1823-1902

Né à Trinity en 1823, fils de William Newhook (Trinity). Décédé à St John’s en 1902. J’appose Catalina à son nom puisque c’est l’endroit où il fut maître constructeur naval. Un petit-fils est M William T. Newhook, des appartements Churchill Square à St John’s.

Il a marié Mary Ann Jeans de Catalina en 1850 et a vécu la majorité des prochains vingt ans de sa vie là, où sic ses neufs enfants sont nés. Il était constructeur naval et charpentier de maison et il a aidé à construire l’église anglicane à Catalina.

Il a construit à Catalina les goélettes pour les Banks Cactus et Hyderangea pour Benjamin Snelgrove, marchand d’approvisionnement; j’ai vu ces deux navires.

Il est déménagé à St John’s pour y vivre autour de 1890, accompagné par son frère Charles Newhook (célibataire). Il a apporté avec lui quelques vielles lettres familiales écrites en français, qui confirment l’origine française de la famille Newhook. Les lettres furent perdues dans le Grand Feu de 1892.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce William Newhook (Catalina)

(12) Charles Newhook (célibataire), 1817-95

Né à Trinity en 1817, fils de William Newhook (Trinity). Décédé en 1895 à St John’s où il est enterré. Il ne s’est jamais marié.

Dans le répertoire de 1864 de Hutchinson, il est listé comme constructeur naval à Trinity.

Messeigneurs Archibald et Gilbert G., Christian, de St John’s, des hommes dans leurs quatre-vingts se rappellent de lui comme étant un vieil petit homme barbu à Trinity alors qu’ils étaient jeunes garçons. Ils savent qu’il a construit une goélette appelée Lizzie pour leur grand-père George Christian. Ils disent que le navire bâti à Trinity était le Hiawatha, que j’ai vu moi-même.

De son habileté, M Archibald Christian raconte deux anecdotes. Premièrement, il a formé une nouvelle proue pour un navire qu’il réparait; quand est venu le temps d’assemblage, pas même un seul copeau a du être enlevé. Deuxièmement, lorsqu’un constructeur naval ayant construit un navire à l’île du Prince Édouard s’était senti nerveux face à sa mise à l’eau, il a fait venir Charles Newhook de Trinity pour l’exécuter.

M Gilbert G. Christian, alors qu’il avait environ sept ans, fut mis à l’eau à bord de la nouvelle goélette Alberta, que Charles Newhook avait construite à Slade’s Cove à Trinity pour la firme locale de Robert S. Bremner.

Dans « The Enterprise », un journal de Trinity, le 4 décembre 1909, le révérend Walter R. Smith, qui a passé nombre d’années de sa jeunesse à Trinity, écrit ce qui suit : « J’ai vu le nouveau Dart lancé en février 1859. C’est une belle embarcation, conçue et construite par l’as en construction navale, M Charles Newhook, qui est décédé à St John’s seulement que quelques années passées… elle ne fut pas bien chanceuse… À l’avenir, je parlerai peut-être de l’Isabel, du Thomas, du Trinity et du Henry Thomas; j’ai assisté à la mise à l’eau de chacun de ces bateaux. Ils furent tous conçus et construits par M Charles Newhook. »

Une lettre signée Promeneur dans la parution du 27 novembre 1909 de « The Enterprise » parle d’une « …petite maison dans laquelle M Charles Newhook, constructeur naval, gardait les modèles des navires Trinity, Henry Thomas et plusieurs autres qu’il a construit. »

Dans la nécrologie de 1934 citée dans la section (5) plus haut, Shortis dit que les Newhook avaient construit « …également le célèbre Henry Thomas, avec lequel le capitaine Joe Houlahan a rapporté 11,000 phoques un printemps. »

Un article anonyme intitulé « L’histoire de Harbour Grace, les vieux navires, etc. » dans le « Daily News » de St John’s autour du 19 mai 1959 écrit, en partie, ce qui suit :

« Le Henry Thomas, l’un des plus célèbre navire de l’époque, fut construit par Charles Newhook au bassin de Stoneman à Trinity et fut lancé le 8 février 1858. Il est allé à la chasse au phoque en mars sous le capitaine George Stoneman et fut embauché à des ports étrangers avec Stoneman comme maître… le capitaine Field était à son commandement lors de son voyage à Sydney et, à leur retour, il fut naufragé à St Pierre. Les marchands de St Pierre l’ont acheté et réparé et l’en ont fait le clipper de la flotte banquière française. On dit qu’il pouvait traverser les glaces alors que les autres restaient pris et qu’il pouvait atteindre 18 nœuds. »

Une nouvelle dans « The Courier » à St John’s, le 17 janvier 1855 se lit comme suit :

« Le 4 janvier on a mis à l’eau à partir du bassin de Monseigneur R. Slade et Cie, de Trinity, une bonne brigantine neuve nommée Isobel, de 151 tonnes, nouvelles mesures. Elle fut construite par M Charles Newhook, est destinée principalement à la chasse au phoque et est prononcée par des juges compétents, une belle embarcation et aussi forte que le bois, le fer et de la bonne main d’œuvre lui permette. La mise à l’eau fut témoignée par une foule de spectateurs lui souhaitant tous du succès, à elle et à ses propriétaires bien respectés et établis.

M Andrew Horwood, de 140 avenue Campbell à St John’s, me dit que lors de son premier voyage de chasse au phoque, l’Isobel perdit son mât au cours d’une tempête, qu’il dut rentrer à Trinity avec un gréement de jury, fut re-gréé et est retourné aux glaces ce printemps même.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce Charles Newhook (célibataire). Il fut le dernier constructeur naval Newhook à pratiquer ce métier à Trinity, Baie Trinity.

(13) James Newhook (Norcove), 1788

Né à Trinity en 1788, cinquième enfant de Charles Newhook (premier). Sa vie adulte fut passée partiellement à Trinity, partiellement à New Harbour, peut-être partiellement à Dildo et certainement finalement à Norman’s Cove, dans la baie Trinity, où il semble s’être établi autour de l’année 1835. Il fut le premier ancêtre à Norman’s Cove de tous les Newhook à suivre. Il maria premièrement Elizabeth Green, de New Perlican, en 1811 et une de leur enfant fut Mme Catherine Tilly, de la section (2) plus haut. J’appose l’abréviation Norcove à son nom à cause de sa demeure finale à Norman’s Cove. On dit qu’il aurait eu vingt-et-un enfants de ses deux femmes.

Dans la « liste des bateaux vus » de Bayly, citée dans la section (4) plus haut, on liste le brick Mary, 109 tonnes, construit à Chapel Arm, près de Norman’s Cove, en 1841, avec le nom Jas. Newhook sr comme constructeur. C’est évidemment James Newhook (Norcove).

Son petit-fils, le défunt Charles Newhook (décédé à Norman’s Cove en 1962, âgé de 86 ans) savait qu’il avait construit un chasseur de glaces sur la plage à Norman’s Cove mais, pensait que la majorité des navires qu’il avait construit avaient été des goélettes de pêche.

À la page 82 du premier volume de son livre « Excursions à et autour de Terre-Neuve », John B. Jukes mentionne qu’alors qu’il naviguait près de Norman’s Cove en juillet 1839, il y avait une petite goélette sous construction.

Aucun noms ni détails ne me sont connus de d’autres navires construits ou réparés par ce James Newhook (Norcove).

(14) Remerciements

Les descendants Newhook et les autres qui m’ont aidé avec de l’information portant sur la famille sont trop nombreux pour les nommer dans cette monographie et, par ceci, je leur fais tous part de ma gratitude.

(15) Autres constructeurs navals

Il est inévitable que d’autres membres de la famille Newhook aient également été constructeurs navals. Un de ceux-là était John G. Newhook qui fut constructeur à Trinity pour la majorité de sa vie adulte et où tous ces enfants y sont nés. Il est déménagé à St John’s autour de 1874. Sa nécrologie dans « The Royal Gazette » du 3 février 1891 indique : « Décédé le 25 dernier, John Newhook, constructeur naval, de Trinity, âgé de 73 ans. » Un petit-fils est M Samuel J. McNeil, 5 James Lane, à St John’s. Il était le fils aîné de James Newhook (Norcove), et un frère à Mme Catherine Tilly. Nous ne savons pas s’il fut maître constructeur naval au cours de sa carrière.

(16) Comparaison avec Kearney

Le plus proéminent des maîtres constructeurs navals de l’histoire de Terre-Neuve est, bien sur, Michael Kearny, né à Ferryland en 1811, décédé à St John’s en 1885. Cette proéminence est certainement due en partie au fait qu’il a travaillé principalement dans des endroits tels que Carbonear et St John’s, à portée des journaux qui rapportaient occasionnellement son ouvrage. Mais si Michael Kearney était un artisan aussi compétent que Charles Newhook (II), Robert Penny Newhook, Jonas N. Newhook ou Charles Newhook (célibataire), qui ont travaillé dans des régions plus nordiques de l’île, est une question dont on ne connaîtra jamais la réponse.

…..Fin….

Archives de Terre-Neuve,

St. John’s,

28 Mai 1965

Source: Société historique de Trinity (Trinity Historical Society)

 

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