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Construction navale à Trinity

La construction navale

« Je dois dire que nous sommes à notre capacité maximale présentement, » dit Joe Carpenter, propriétaire du chantier de construction navale de Port Union qui a aujourd'hui sept navires en cours de construction. « Il y a une forte demande pour de nouveaux bateaux actuellement et, je suis assez satisfait de comment vont les affaires. »

« Nous sommes occupés et, ça semble bien se présenter pour les prochaines quelques années, » ajoute Henry Vokey, avec son chantier à Trinity qui n’est presque pas visible derrière tous les navires en cours de construction. « J’ai dû refuser pas mal de travail au cours de la dernière année et demie et, les prochaines quelques années en perspective se présentent bien.

Les constructeurs navals, tout comme les pêcheurs et les agriculteurs, ne sont pas réputés pour regarder le futur de façon très optimiste. L’industrie est, depuis longtemps, tourmentée par un assortiment de problèmes, allant des matériaux à la main d’œuvre disponible et aux programmes gouvernementaux constamment en changement de primes et de subventions. Aujourd’hui, avec les pêcheries intérieures à la hausse suite à la zone économique de 200 miles, les pêcheurs demandent pour des bateaux neufs plus qui leur permettront de pleinement profiter des provisions renaissantes de poissons. Tandis que cette demande est, en partie, responsable pour la montée du prix des navires, il ne semble pas avoir un manque de pêcheurs prêts à bien investir dans de nouveaux navires.

Tous deux, Vokey et  Carpenter, jouissent d’une réputation digne d’envie en tant que constructeurs navals. La présence de ces deux chantiers majeurs et de deux plus petites opérations appartenues par Wilson Vokey et Sam Vokey, rajoute à la situation économique de la péninsule Bonavista, avec une force de travail approchant cent employés entre les quatre opérations.

Henry Vokey a environ 30 hommes travaillant dans ses chantiers. Deux palangriers de 65 pieds, deux de 36 pieds, un de 52 et un de 38 sont en train de se faire bâtir de façon traditionnelle de bordage taillé, avec la plus grande partie des grosses pièces de bois provenant de la Colombie-Britannique. Alors que du bon bois se faisait rare cet hiver, M Vokey rapporte que l’offre est à la hausse maintenant et qu’il n’a eu aucune difficulté à trouver suffisamment d’hommes pour le chantier.

« Je dirais qu’environ la moitié de nos hommes sont nouveaux dans l’industrie de la construction navale, » continue-t-il. « On doit en entraîner certains mais c’est correct puisqu’ils ont la chance d’apprendre un métier tout en gagnant leur vie. »

Non loin de là, à Port Union, les compétiteurs amicaux de Vokey, les chantiers de Carpenter, ont six bateaux en bois en cours de construction traditionnelle, tous des palangriers de 38 à 45 pieds. Le septième navire en cours de construction au chantier représente une nouvelle direction; un ABCO 37, avec une coque en fibre de verre est en train de se faire compléter par le chantier.

« Nous ajoutons les ponts et la maison, » nous dit Joe. « Ensuite nous installerons l’engin et d’autre équipement et nous le préparerons à la pêche. Nous allons sûrement essayer quelques autres navires en fibre de verre après celui-ci, pour comparer le prix avec les constructions de bois. J’ai fait celui-ci à 85,000$. Un bateau similaire de bois coûterait entre 80,000$ et 90,000$. En ce qui concerne le travail, c’est très similaire aux navires de bois sauf que nous commençons avec une coque en fibre de verre. »

Prenant en considération la rareté et les prix en hausse du bon bois de construction navale, il est probable que des alternatives telles que l’acier, la fibre de verre et l’aluminium seront utilisés. Présentement, la fibre de verre est la seule alternative disponible dans la région.

« Nous faisons celui-ci plus ou moins en tant qu’expérience, » dit-il. « Avec le verre, il ne devrait y avoir que très peu d’entretien puisqu’il n’y aura pas de problèmes de pourriture mais, il pourrait avoir des problèmes quant à sa résistance aux abrasions. Par contre, s’il peut tenir bon dans nos couches de glaces et avec les filets qui seront tirés par-dessus, je pense que les pêcheurs devraient opter pour des bateaux qui ne requièrent pas beaucoup d’entretien. Mais, les bateaux n’ont toujours pas été utilisés à Terre-Neuve assez longtemps pour connaître les réponses nécessaires. »

Que vous voulez une coque de bois ou de fibre de verre pour votre nouveau bateau de rêve, vous devriez réserver bientôt si vous planifier le faire construire par Vokey ou Carpenter. Les deux chantiers prévoient être bien occupés au cours des prochains temps.

Decks Awash
Vol. 8, No.2 Avril, 1979
Pages 18-19

 

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